Aujourd’hui, faire ses courses et s’alimenter ne sont plus des actes anodins. Consommer signifie faire des choix de consommation. Ceux-ci ont un impact direct sur les aspects économiques, sociaux et environnementaux de notre quotidien et de notre avenir.

Il s’agit donc d’une réflexion globale qui ne résume pas à ajouter un produit biologique moins cher dans son assiette.

Plusieurs critères permettent de choisir les produits et producteurs ; par exemple :
– les produits sont tous biologiques, non industriels,
– leur production s’effectue sans violence salariale,
– la production locale est privilégiée …

Bio
Nous visons les produits labellisés (AB, Nature & Progrès, Demeter…), et s’ils ne le sont pas, nous aurons une discussion avec les producteurs pour savoir quelle est leur pratique, car elle pourrait s’avérer écologique, mais pas certifiée pour raison financière. Si elle ne l’est pas, le producteur pourrait être intéressé par une conversion de sa production s’il constate qu’il existe bien un débouché. Un tel accompagnement serait cohérent avec notre démarche. Mais nous n’achèterons pas de produits auprès d’un producteur local qui ne verrait pas d’intérêt dans l’agriculture bio.

Local
Nous chercherons des produits les plus proches de chez nous. Les produits non périssables sont assez rares en Ile-de-France. On peut y trouver de la farine, des légumes secs, des tisanes… Mais pour le reste, il faudra aller plus loin, voire très loin pour le café, le chocolat, le thé, etc. Nous n’allons pas exclure ces produits sous prétexte qu’ils viennent de loin, mais cherchons à les obtenir par le biais de structures qui font un réel travail de solidarité avec les producteurs des pays du Sud, en les aidant notamment à développer un marché local. Terra Libra, Andines et d’autres (réunis au sein de l’association Minga), font ce travail, aux antipodes de celui mené par les structures qui vendent leurs produits dits « équitables » sur les rayons des supermarchés.
Pour les produits provenant d’autres régions françaises, nous contactons des collectifs de producteurs ou tentons de mettre en relation plusieurs producteurs d’une même région, en les incitant à mutualiser le transport de leurs produits.

Cristo’coop ne dégage aucune marge sur les produits, cela permet de raisonner autrement que par le chiffre d’affaire, de raisonner en équivalent de richesse.

  • Les produits écologiquement et socialement sains répondent aux critères établis par la coopérative.
  • Le maintien des petits producteurs, l’encouragement de démarches de production respectueuses des personnes et de l’environnement sont pris en compte.
  • Les courses nous prennent une soirée ou une matinée et non 15 minutes sur internet, par contre quel enrichissement que de se rencontrer et de vivre ensemble tout simplement.

Cristo’coop souhaite également se mobiliser pour

  • Contribuer à la vie de la résidence La Cristolienne par des échanges intergénérationnels.
  • Participer à la mise en place d’un réseau de coopératives alimentaires pour des échanges de contacts, de retours d’expériences et de réflexions.
  • Réfléchir à l’engagement de la coopérative dans le champ de l’emploi et de l’économie sociale et solidaire.